Une sucrerie typiquement marocaine. Elle est particulièrement appréciée durant le mois de ramadan ou des jours de l'Aid.
Il ne s'agit pas d'un gâteau ou d'une pâte mais plutôt d'un mélange "poudreux" qui peut facilement être tassé grâce à la matière grasse qu'il contient.
Elle est à base de farine roussit, de poudre d'amande et de sésame doré.
Vous en trouverez plusieurs versions différentes, chacun(e) ayant sa recette. Avec du miel ou du sucre, avec un mélange de beurre et d'huile ou seulement de l'huile, avec huile d'olive ou non, avec anis et muscade ou pas.
Sur la forme aussi on trouve des choses différentes, certains la proposent sous forme de dôme dans une grande assiette à déguster avec la cuillère et d'autres préfèrent former des petites bouchées.
Sur la forme aussi on trouve des choses différentes, certains la proposent sous forme de dôme dans une grande assiette à déguster avec la cuillère et d'autres préfèrent former des petites bouchées.
La version que je propose ici est celle de ma mère. Elle n'est pas très grasse. Je dis ça parce qu'en regardant une émission de cuisine sur une chaîne marocaine (Maadouba ch'hiwates pour les personnes qui connaissent) j'ai halluciné sur la quantité d'huile et de beurre qu'il y a mit !
Quoi qu'il en soit celle de ma mère, je l'adore, très savoureuse sans contenir énormément d'épices et de gras.
Les quantités que je donne peuvent facilement être réduites.
Pour une grande assiette
- 1kg de farine
- 700g d'amandes entières (sans peau)
- 300g de graines de sésame dorées
- 60cl d'huile de tournesol (2 bols environ)
- 2 verres de sucre (à titre indicatif, c'est à votre convenance ;-)
- 1càs de cannelle moulu
- 1 grosse pincée de sel
Le plus long c'est de cuire la farine. Ça prend pas mal de temps (plus d'une demi heure ... on s'approche des 1h pour cette quantité), il faut être patient.
Verser la farine dans une grande poêle et roussir à feux fort puis moyen, tout en remuant régulièrement avec une spatule. Elle doit vraiment être rousse, pas juste blonde ;-).
Une photo du niveau de rousseur de la farine ;-) |
Une fois cuite, la tamiser pour enlever tout les grumeaux de farine qui n'a pas cuit. La laisser refroidir.
Torréfier les amandes au four pour qu'elles soient croquantes. Faire de même pour le sésame.
Moudre les amandes et les 2/3 du sésame (obtenir une poudre pas trop trop fine, ce n'est pas utile).
Mélanger la farine rousse aux amandes moulues, aux 100g de sésame entier, aux 200g de sésame moulu, à la cannelle, au sel et au sucre.
Lorsque tout est homogène, ajouter l'huile en une fois. Mélanger à la main (à la spatule vous en aurez pour une éternité ! et on n'a pas une éternité devant nous ;-). Vous avez finit de mélanger quand il n'y a plus d'amas de poudre et d'huile et que le mélange se fait fluide.
Si vous voulez former des petites bouchées il faudra peut-être ajouter de l'huile.
Sellou se conserve très bien dans une boîte hermétique.
Je souhaite aux personnes concernées un très bon mois de ramadan.
Sellou se conserve très bien dans une boîte hermétique.
Je souhaite aux personnes concernées un très bon mois de ramadan.
2 Papilles !:
bonsoir! C'est une découverte pour moi cette douceur! elle ressemble à la "tamina bsissa" algérienne. J'aimerais bien l'essayer un de ces jours, en espérant ne pas bruler la farine!! ^^'
Je ne connaissais pas la tamina bsissa, mais en regardant sur ta recette, je crois que c'est plus pâteux que sellou, qui est très poudreux.
Effectivement faut surtout pas roussir de trop la farine.
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